changement de traitement

bonjour JML ,

je me permets de revenir vers vous car cela faisait un peu de temps que j'avais l'impression de rechuter (d'où mon dernier message à votre intention) maisj en'ai pas supporté plus longtemps et peur de rechuter ...
du cou suis allée chez mon docteur qui a changé mon traitement

il m'a donné 1 cp de seresta 10mg le midi et soir et 1/2 cp de mirtazapine 15mg le soir (equivalent du norset je crois)

avant j'etais sous urbanyl et seroplex qui me semblaient ne plus agir ......

je suis un vrai zombie depuis 4 jours que je le prends .....je suis allée le voir hier il m'a dit de supprimer l'anxio du soir donc j'ai eu insomnie cette nuit et apres suis en mode zombie toute la journée ....je me sens épuisée alors que je ne suis qu'au debut ,dois je continuer? j'ai peur de ne pas pouvoir m'occuper de ma fille dans ces conditions là ....

Merci de votre avis

Si encore aujourd'hui, soit après deux à trois semaines, ça ne va pas... Ca ne passe pas... C'est que ce changement de molécules ne semble pas vous convenir. Prévenez votre médecin. Il y en a d'autres...

bonjour JML

pouvez vous nous parler des phobies d impulsions et quels sont les traitements ?

Merci

Oui, mais un peu plus tard. Je vous répondrai.
Je suis occupé, pour le moment.

Excusez-moi.
Cordialement.

zizou a écrit:

bonjour JML

pouvez vous nous parler des phobies d impulsions et quels sont les traitements ?

Merci

La phobie d'impulsion, c'est tout simplement une sorte d'obsession, par exemple une idée qui s'impose à la conscience.
Le sujet la ressent néanmoins comme contraignante et absurde. Il fait des efforts pour s'en débarrasser, mais il n'y arrive pas.
Ce n'est donc pas une "vraie" phobie. Car, dans les phobies on observe la crainte sans raison, la crainte très angoissante d'un objet ou d'une situation sans réel danger objectif, qui disparaît quand l'exposition, elle-même, cesse.

L'idée obsédante est à l'origine de ruminations extrêmement douloureuses et super angoissantes qui peuvent envahir complètement la pensée du sujet. Lesdites ruminations peuvent causer une détresse intense qui repose sur la hantise de commettre délibérément un acte transgressif ou dangereux, pour soi ou pour autrui (parents, enfants, bébés...). Il en résulte une lutte anxieuse très pénible contre cette idée qui peut conduire à des rituels conjuratoires (compulsions). Dans la phobie d'impulsion typique, le risque de passage à l'acte est considéré comme peu probable. Mais il faut rester très prudent en cette matière.

J'ai l'expérience de la pratique psychanalytique des certains de ces cas, avec de bons résultats. Parfois les médicaments psychotropes sont nécessaires à court terme. Certaines psychothérapies de type cognitivo-comportementale sont préconisées.